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NOS INGENIEURS ONT DU TALENT - portrait d'Emmanuel Diers (1998)

02 février 2017 Portrait
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Pourquoi avoir choisi HEI ? Pour l’approche généraliste de la formation, afin d’éviter de me spécialiser trop rapidement. A l’époque je ne savais pas encore en quoi consistait exactement le métier d’ingénieur. Je voulais donc m’orienter de la façon la plus large possible afin d’éviter de me fermer des portes.  Par contre, j’étais déjà un passionné d’automobile et je savais que je voulais travailler dans ce domaine.

Si je devais citer les clefs de la réussite à HEI, je mentionnerai l’accueil, l’intégration, les valeurs de l’école et des professeurs, l’ambiance instaurée et surtout les gens formidables que l’on rencontre et qui deviennent des amis. On se sent bien, on fait vraiment partie d’une communauté et la devise de l’école « réussir ensemble » prend tout son sens. L’entraide est un véritable point fort qui s’amplifie tout au long du cursus scolaire. Tout est organisé pour réussir et ne laisser personne sur le bord de la route, de nouveau une valeur forte de l’école. Et encore aujourd’hui, j’ai des tonnes d’anecdotes tout au long des études qui restent gravées dans ma mémoire…  A propos d’anecdotes, la vie associative est fortement développée à HEI. Pour ma part, j’animais un cours d’art martial pour l’école. D’ailleurs, le côté associatif et vie extra-scolaire est un aspect que j’examine très attentivement quand je recrute quelqu’un aujourd'hui. Cette partie permet de mieux comprendre la personnalité de l’individu, ses valeurs, ses orientations et ses ambitions. J’irais presque jusqu’à dire que c’est le point le plus important pour moi lors d’un recrutement.

Les amitiés que l’on se créé à l’école sont d’une très grande force. Après toutes ces années, je compte un grand nombre d’amis de ma promotion et notre relation est toujours aussi enrichissante. La seule différence notable est que l’on se voit moins souvent en raison de la distance mais heureusement il y a les réseaux sociaux !

Pour pouvoir appréhender le métier, j’ai décidé de diversifier mes stages : R&D, Méthodes, Maintenance, Projets… la soif de découvrir, d’avoir un déclic pour choisir ma voie à bon escient à la sortie de l’école. Mais non, pas de déclic, à la sortie de l’école je savais juste que je voulais travailler dans l’automobile, c’est tout. Alors j’ai décidé de m’orienter vers un métier que je n’avais pas encore touché du doigt durant mes stages, type production ou qualité. A la sortie d’HEI, j’ai occupé un poste de qualité en production ! Bien entendu dans l’automobile, chez Valeo.
La formation HEI m’a beaucoup apporté pour ce premier poste. Je crois que HEI nous a appris ce qu’il fallait, ce qui était fondamental : apprendre à apprendre, apprendre à s’adapter et connaître les bases de chaque métier pour pouvoir comprendre nos interlocuteurs. Ce sont les cours de qualité qui m’ont été les plus utiles en début de carrière, d’ailleurs, je me souviens toujours par cœur de la définition du mot qualité, incroyable non ? Mais je pense que le principal, en début de carrière, est de connaître les bases de chaque métier pour pouvoir comprendre un collègue quand il vous explique quelque chose de technique et ainsi disposer d’une certaine crédibilité.

J’ai orienté ma carrière suivant trois axes : ma passion pour l’automobile, le développement de mon savoir-faire et la préservation de mes valeurs (notamment celles de la famille). Je demande souvent aux étudiants, lors de rencontres, s’ils ont une passion et de ne pas hésiter à foncer pour réaliser ce qu’ils ont vraiment envie de faire en leur for intérieur. La vie est trop courte pour prendre le mauvais chemin ! Au fur et à mesure de mes expériences professionnelles, j’ai constaté que j’aimais la gestion, l’organisation et que j’aimais également le management. J’ai voulu ainsi devenir directeur d’une usine. J’ai alors orienté mes postes pour acquérir les compétences nécessaires : Qualité, Production, Méthodes, Projet et Ressources Humaines notamment. Ceci pour disposer d’un éventail assez complet des différents métiers que doit gérer un directeur d’usine. Avec de la passion, du travail et le fait de saisir les opportunités quand elles se présentent, la réalisation de ses objectifs est possible !

Mon poste actuel est directeur d’usine chez Plastic Omnium. Une société composée de trois divisions : une division environnement (plus connue du grand public), une division réservoirs de véhicules et une division pièces plastiques de véhicules.
Je travaille pour la division pièces plastiques de véhicules. Nous fabriquons des pare chocs avants, des pare chocs arrières, des calandres, des hayons, des coffres, des becquets, des pièces de soubassement, des pièces de structure, etc...
Ma mission consiste à donner une orientation à l’entreprise pour en assurer la pérennité sur le long terme. Mais il faut aussi gérer le court terme, notamment en prenant des décisions chaque jour sur les compromis nécessaires à effectuer afin que la contribution de chacun apporte le meilleur pour tous. Et ceci tout en répondant aux différentes exigences des entités concernées, comme par exemple le Groupe à qui appartient l’entreprise, les lois du pays où l’usine est implantée, les clients, etc…

Aujourd’hui, le Réseau HEI s’est étoffé depuis quelques années et c’est une très bonne chose. Nous ne sommes pas encore à un niveau élevé de cooptation comme dans certaines autres écoles mais l’orientation est prise. Dans un monde formaté par le marketing y compris sur les réseaux sociaux, nous cherchons tous à discerner le vrai du faux et à travailler en confiance avec des personnes qui ont les mêmes valeurs que nous. Notre réseau HEI est fait pour cela.




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