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NOS INGENIEURS ONT DU TALENT

29 novembre 2016 Portrait
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Portrait d’Hubert Viot (2012), directeur général chez MAELA

Après 5 années à HEI, je suis diplômé de la filière ESEA (Energie Systèmes Electriques et Automatisés). Plutôt attiré par la filière IMS (Ingénierie Médicale et Santé) j’ai changé d’avis en cours de route, mais le destin m’a ramené vers le secteur médical au sein duquel je travaille aujourd’hui.

De mes années HEI, je reste marqué par la création de GB Radio avec Hugo Frering (2012) et Marie Cioffi (2012). Ce projet conçu comme beaucoup d’idées géniales au cours d’un apéro a fini par fédérer plus de 40 personnes l’année de sa création et surtout continue de vivre aujourd’hui! C’est une belle réussite, je suis fier de voir que d’autres étudiants aient repris le flambeau et développent l’association

Ce que je retiens de plus fort à HEI, c’est l’esprit de l’école, les gens qui la composent et les amis que je m’y suis fait.

Je continue de les voir très souvent même si on est répartis aux 4 coins du monde.

C’est aussi très révélateur de voir le nombre de projets qui se montent entre HEIens aujourd’hui. Et je constate qu’il y a un vrai esprit dans cette école, quand on s’adresse à un HEIens, le contact passe tout de suite. 

 

Concernant mes stages ils ont varié entre technique pure chez Schneider Electric et commercial en tant qu’ingénieur d’affaires pour une société de conseil en fin d’études.

Un hasard assez fabuleux au cours de mon stage de fin d’étude m’a fait rencontrer mon premier employeur OSIsoft. Au cours d’un forum (où j’étais parti démarcher des entreprises de la région) je tombe sur cette société de la Silicon Valley, quelques mois plus tard je décollais pour une formation de 3 mois à San Francisco et Philadelphie. A l’issue de la formation, retour en France pour monter le bureau français avec des Canadiens.

J’y ai occupé des fonctions techniques puis rapidement commerciales, le marché se développant bien. Au bout de 2 ans je me suis rendu compte que j’avais déjà envie d’autre chose, à minima un nouveau challenge.

C’est à cette période-là que s’est produit un autre heureux hasard.

Nous étions entre HEI chez un ami lyonnais. En discutant avec le père de l’un d’entre eux, chirurgien, il m’a parlé de l’idée de développer une solution de télésuivi qui permettrait aux patients de rentrer plus tôt chez eux après une intervention au lieu de rester en observation.

4 mois après j’emménageais sur Lyon pour démarrer cette nouvelle aventure au sein de notre Start-Up, Maela (www.maela.fr).

 

Aujourd’hui je suis le directeur général de Maela, je touche globalement à tout (finance, juridique, technique..) mais je gère surtout la partie opérationnelle de l’activité ainsi que le développement stratégique et commercial. Comme dans toute start-up il faut être très réactif et polyvalent, en cela la formation HEI m’a beaucoup apporté.

 

Selon moi, il n’y a qu’une chose qui compte quand on a le diplôme en poche, l’attitude. Il faut en vouloir et se donner toutes les chances pour réussir.

La confiance en soi joue beaucoup pour la réussite des entretiens. Il faut se dire que personne n’est préparé pour son premier métier, c’est donc la personnalité qui sera décisive.

N’oubliez pas qu’on vous a appris à assimiler rapidement et à vous adapter. Vous ne serez peut être pas le meilleur pour aborder un sujet technique mais vous savez où chercher la réponse et l’assimiler, cela vous rend plus fort que beaucoup de spécialistes et vous permet d’avoir une approche globale très appréciée.

 

Prenez des initiatives, intéressez-vous aux gens qui vous entourent et soyez opportunistes, n’ayez pas peur d’accepter les nouveaux défis. Si on vous les propose c’est que l’on pense que vous en êtes capable.

 

Si vous devez passer plusieurs entretiens, faites comme si chaque entretien était pour le job de vos rêves, il vaut mieux avoir le choix de dire non que pas de choix du tout.

Enfin n’ayez pas peur de viser une rémunération correcte, vous avez de la valeur ne vous bradez pas.

Mais surtout, le plus important, faites ce qui vous plait, prenez  le temps de chercher un métier qui corresponde à ce que vous aimez et à vos valeurs. Il y a beaucoup de gens qui s’orientent dans de mauvaises voies parce que « ça gagne bien » ou parce qu’il y a du travail et qui rapidement ne sont pas heureux et se retrouvent bloqués. Après 3 ans le nombre de gens autour de moi (moi compris) qui ont fait un virage complet sur leur premier job est très élevé.

 

Le Réseau ?

Dans mon cas, je n’aurais jamais eu l’opportunité de faire ce que je fais sans lui. Il y a énormément de bienveillance et de confiance entre les HEI, quelles que soient les générations.

Je me souviens avoir fait un post Facebook pour un concours sur « Entraide HEI ». Un Heien m’a donné spontanément les coordonnées de son père qui travaille à un poste important dans la société organisatrice du concours!

J’ai également le cas d’un ancien élève qui m’a donné les coordonnées de son beau-père, professeur de chirurgie sur Lyon pour m’aider à développer le projet sans que je ne demande rien.

C’est vraiment important de faire vivre et de cultiver le réseau, c’est une arme précieuse mais dont on ne réalise la valeur que lorsque l’on est en position de demandeur.

 




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